Série insolite – Des prédateurs nocturnes redoutables

Un caracal perché sur une branche.
iStock/StuPorts

Cette semaine sur ICI Explora, vous avez la chance de découvrir un univers tout aussi fascinant que terrifiant : celui des prédateurs du crépuscule. La série documentaire du même nom, qui met en vedette des animaux nocturnes particulièrement voraces, arrive juste à temps pour vous mettre dans l’ambiance de l’Halloween, avec ses quatre émissions présentées en rafale en quatre jours, du lundi 26 au jeudi 29 octobre à 19 h.

Vous y découvrirez des prédateurs plutôt méconnus qui ont plus d’un tour dans leur sac pour attraper leur proie afin d’en faire un véritable festin.

En prévision de la diffusion de la série, nous avons eu l’idée de vous présenter quelques-uns des animaux qui y tiendront la vedette.

Préparez-vous à avoir la chair de poule. Ou pas!

Le caracal

Un carcal perché sur une branche.
Crédits photo : iStock/StuPorts
 

Vous aimez les chats? Vous risquez de tomber en amour avec le caracal, un félin de taille moyenne qui peut atteindre 1,3 mètre en comptant sa queue.

Ce mammifère habite principalement en Afrique ainsi que dans l’est de l’Asie, et il est notamment reconnu pour ses longs poils noirs au bout des oreilles. Sa capacité de sauter à une hauteur de trois mètres en raison de ses longues pattes arrière en fait un redoutable prédateur qui n’a aucun problème à attraper des oiseaux perchés dans des arbres. Comme la plupart des félins, le caracal est aussi très agile et rapide, ce qui lui confère de grands bénéfices lors de ses sorties de chasse.

Son ouïe exceptionnelle due notamment à ses longues et grandes oreilles lui permet de localiser les bruits causés par les petits animaux qui se déplacent à proximité, même en pleine nuit. Sa furtivité lui est aussi particulièrement utile pour se rapprocher de ses proies sans qu’elles se doutent de quoi que ce soit.

Il pourrait bien devenir un de vos félins préférés!

La vipère à cornes

Une vipère à cornes.
Crédits photo : iStock/rippinlines
 

Oui, la vipère à cornes est bel et bien un animal et non une pure invention digne d’un mauvais film d’Halloween.

Ce serpent à l’allure singulière vit principalement dans des régions désertiques du Moyen-Orient et du nord de l’Afrique. Voilà ce qui explique la couleur de son corps, habituellement d’une teinte jaunâtre, ce qui lui permet de bien se camoufler sur le sable et ainsi de s’approcher de ses proies en toute discrétion. Si ces dernières ont le malheur de ne pas fuir à temps, la vipère à cornes agira avec rapidité et les attrapera avec ses crocs remplis de venin.

Son poison, toxique et puissant, cause de nombreux désagréments chez les êtres vivants qui ont été mordus, comme de l’enflure dans la région affectée, des nausées et vomissements, et même une hémorragie interne.

Un serpent déguisé en diable, voilà un costume intéressant!

Le varan malais

Un varan malais dans son habitat naturel.
Crédits photo : iStock/Jozef Durok
 

Vous avez toujours rêvé d’avoir un énorme reptile comme animal de compagnie? Permettez-nous de vous déconseiller le varan malais, un animal plutôt vorace pouvant atteindre une longueur de 2,5 mètres et un poids de 60 kilogrammes.

Ce reptile qui vit en Asie du Sud-Est vous rappellera possiblement le fameux dragon de Komodo en raison de sa taille imposante et de sa physiologie assez similaire. Le varan malais est très agile dans l’eau et peut parcourir de longues distances avant de se fatiguer. Il a d’ailleurs la capacité de retenir sa respiration durant 30 minutes lorsque nécessaire. L’imposant reptile se débrouille aussi très bien sur terre, où il peut courir avec aisance s’il pourchasse une proie ou s’il fuit un prédateur.

Pour attaquer et se défendre, le varan malais dispose de nombreux outils tels que sa puissante queue, ses griffes acérées et ses crocs pointus. Prédateur redoutable, il ose même s’en prendre à des tortues ou à de jeunes crocodiles à l’occasion.

Nous vous l’avions dit qu’un petit lézard était un meilleur choix.

La mante religieuse indienne

La mante religieuse indienne sur une branche.
Crédits photo : iStock/nikpal
 

Dans la catégorie des animaux ayant une maîtrise tout simplement exceptionnelle en matière de camouflage, nous vous présentons la mante religieuse indienne.

Cet insecte ressemble à une branche d’arbre, et il utilise cet atout à son avantage afin d’attraper de petits insectes qui s’aventurent à proximité. Pour parvenir à ses fins, la mante religieuse indienne reste complètement immobile durant de longues secondes, le temps que sa proie s’approche sans se douter qu’elle court un grand danger.

Si elle est presque invisible lorsqu’immobile, la mante religieuse indienne peut attirer l’attention de nombreux prédateurs, comme le lori, lorsqu’elle se déplace. Elle doit donc se montrer très patiente et calculer ses mouvements avec grande précision pour ne pas être repérée.

Dans tous les cas, nous tenons à la féliciter pour son accoutrement. 10/10!

La tortue alligator

Une tortue alligator avec la gueule ouverte.
Crédits photo : iStock/Sista Vongjintanaruks
 

La plupart des tortues ont l’air plutôt inoffensives, mais il en est tout autrement pour la tortue alligator, dont la morsure peut créer d’importants ravages.

L’animal, qui vit dans l’eau douce, utilise ses puissantes mâchoires afin de ne faire qu’une bouchée des poissons trop téméraires. Pour attirer ses proies à proximité de sa gueule, le reptile, dont le poids peut atteindre 100 kilos, dispose d’un appât très efficace : l’extrémité de sa langue est d’une couleur distincte et a l’apparence d’un ver lorsqu’il la fait vaciller dans l’eau. Sa carapace, souvent couverte d’algues, lui permet aussi de se fondre au décor marin.

Si vous doutiez de la puissance de sa mâchoire, nous vous invitons à regarder la vidéo, en anglais, de cet aventurier qui a eu la très mauvaise idée de placer son bras dans la gueule d’une tortue alligator :

À ne pas faire à la maison!

Joyeuse Halloween, tout le monde!

Ne manquez pas les quatre émissions de Prédateurs du crépuscule, présentées tous les jours à 19 h jusqu’au jeudi 29 octobre, sur ICI Explora


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