Comme si le cerveau humain n’était déjà pas assez puissant, une nouvelle estimation multiplie par 10 sa mémoire disponible.
En langage informatique, il ne faudrait donc plus comparer le cerveau à un ordinateur, mais à l’ensemble du web — une capacité mémorielle se mesurant en pétabyte (10 exposant 15), dit cette étude parue dans eLife. La réévaluation provient des synapses, ces petites « branches » qui connectent nos milliards de neurones entre eux. Il s’avère que la taille des synapses peut varier de 8 %, une différence qui permet à un grand nombre de neurones d’entreposer encore plus d’informations que ce qui avait été estimé jusqu’ici.
Cela dit, précisent les neurologues, l’analogie avec l’informatique s’arrête là : le processus « d’entreposage » est plus lent que ce dont un ordinateur est capable — et ce n’est pas demain qu’on sera capable de cartographier le cerveau.