Dans Il était une forêt, Fred Pellerin nous emmène dans les bois de Saint-Élie-de-Caxton pour nous y faire rencontrer la faune, la flore et les gens qui s’y trouvent. Tout comme le village, la forêt a été une grande source d’inspiration pour le conteur.
Avant de vous lancer dans l'écoute de cette nouvelle série diffusée sur ICI Explora, nous vous invitons à découvrir quelques faits sur la municipalité et ses environs!
La population de Saint-Élie-de-Caxton porte un surnom bien particulier
Le gentilé de Saint-Élie-de-Caxton est Caxtonien ou Caxtonienne, mais la population du petit village partage aussi un surnom avec d’autres municipalités québécoises : les tireux de roches. Selon ce qu’indiquent les recherches du linguiste Jean-Yves Dugas, les populations de Chicoutimi-Nord, de Cap-Blanc, de Coleraine, de Sainte-Euphémie et de Bonaventure sont aussi associées à des blasons populaires similaires ou identiques.
Il y a plusieurs théories sur l’origine de ce surnom : il pourrait s’agir d’une référence à la population de certains villages qui s’amusait en faisant rebondir des pierres sur l’eau ou, selon une autre explication populaire, une référence à des hommes jaloux qui auraient eu la mauvaise habitude de lancer des roches à d’autres hommes venus de l’extérieur de leur région.
Le groupe de musique folklorique caxtonien Les tireux de roches, dont Fred Pellerin faisait autrefois partie, tient son nom de cette appellation.
Le MTQ veille sur les lutins du village
La signalisation particulière de Saint-Élie-de-Caxton est bien connue, mais ce n’est pas tout le monde qui sait que sa traverse de lutins est une affiche officielle du ministère des Transports (MTQ), la seule du genre au Québec.
Initialement, c’est Fred Pellerin lui-même qui avait créé ce panneau de signalisation, à partir d’une vieille affiche qu’il avait récupérée chez un ami. Le MTQ a par la suite créé un panneau officiel tout à fait unique pour le remplacer.
Il ne s’agit toutefois pas de la seule municipalité au monde avec une signalisation aussi particulière créée par le gouvernement : en Islande, près de certains villages, on peut aussi trouver des panneaux qui avertissent les automobilistes de la présence de fées ou de lutins. Ces petits personnages sont tout autant intégrés dans le folklore islandais que dans certaines vieilles croyances québécoises qui ont alimenté l’imaginaire de Fred Pellerin.
Les foules ne sont plus autant au rendez-vous à Saint-Élie-de-Caxton
Depuis quelques années, Saint-Élie-de-Caxton a vu son tourisme décliner, un phénomène sans doute exacerbé par la pandémie et les mesures sanitaires. Durant ses belles années, la petite ville à la population d’un peu moins de 2000 personnes pouvait toutefois attirer jusqu’à 60 000 touristes durant l’été.
Saint-Élie-de-Caxton | Photo : Marie-Pier Bouchard / Radio-Canada
C’est surtout les contes de Fred Pellerin qui attirent les curieux et les curieuses, des touristes avides de découvrir ce petit village qui a inspiré les récits tant aimés. Même si les liens du conteur avec la municipalité se sont quelque peu étiolés dans les dernières années, ses légendes et ses autres implications restent un atout important pour la région.
La Ville travaille actuellement à raviver l’industrie touristique, et à renouer ses liens avec Fred Pellerin. C’est peut-être donc le moment parfait pour visiter l’endroit si vous désirez éviter les foules!
C’est l’endroit parfait pour profiter de la nature
Avec ses nombreux sentiers, ses dizaines de lacs et ses beaux points de vue, la zone forestière qui entoure Saint-Élie-de-Caxton vaut tout autant le détour que le village en lui-même! Les personnes qui visitent la municipalité pour leur amour de Fred Pellerin devraient donc aussi se garder un peu de temps pour profiter de cette belle nature, qui occupe aussi une place importante dans les œuvres du célèbre conteur.
Fred Pellerin possède sa propre cabane à sucre en retrait du village
La résidence principale de Fred Pellerin est au cœur de Saint-Élie-de-Caxton, mais le conteur s’est aussi fait construire un petit chalet, sa propre cabane à sucre, sur une terre familiale dans les bois de la région pour s’y ressourcer et pour y produire son propre sirop d’érable.
L’érablière de Fred Pellerin n’a pas de vocation commerciale ni de grands objectifs de production. C’est surtout une réalisation personnelle pour le conteur, qui utilise aussi l’endroit comme un refuge créatif au cœur de la forêt. C’est son amour manifeste pour ces bois et l’histoire de la région qui est d’ailleurs mis à l'avant-plan dans Il était une forêt.
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