Dans un documentaire en deux parties, Terres de glace nous emmène à la rencontre des espèces emblématiques des grands territoires enneigés de notre planète. Ours polaires, renards arctiques, épaulards : qu’ils vivent dans l’eau glacée ou sur la banquise, ces magnifiques animaux du Grand Nord ont de quoi surprendre.
La fourrure changeante du renard arctique
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Le renard arctique possède une faculté unique parmi les canidés : celle de changer la couleur de sa fourrure. D’un blanc immaculé l’hiver, son pelage lui permet de se cacher très facilement dans un paysage enneigé. Au printemps, il mue et troque son costume clair pour un nouveau de couleur foncée afin de mieux se fondre parmi la végétation.
L’ours polaire, un excellent nageur
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L’ours polaire est le seul de son espèce à faire partie des mammifères marins, tout simplement parce qu’il passe le plus clair de son temps dans l’eau, que ce soit pour se déplacer sur de longues distances ou pour chercher de la nourriture.
C’est d’ailleurs un excellent nageur; il peut se déplacer dans l’eau durant des heures sans trop se fatiguer et atteindre une vitesse d’environ 10 km/h. En 2011, des scientifiques ont documenté le périple d’un ours polaire qui aurait parcouru 687 kilomètres à la nage sur une période de neuf jours.
L’orque, le prédateur suprême des océans
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Bien que l’orque ne vive pas uniquement dans les eaux froides de l’Arctique, on en trouve abondamment dans cette région du monde. Ce grand mammifère de la famille des dauphins figure au sommet de la chaîne alimentaire; en dehors de l’être humain, l’orque n’a aucun prédateur naturel.
Extrêmement intelligente, l’orque chasse en groupe et n’hésite pas à s’attaquer à de très grosses proies, qu’il s’agisse de requins ou même de baleines. Dernièrement, des bancs d’orques ont même décidé de cibler un tout nouveau type de proie à certains endroits : les navires qui traversent leur territoire.
Le narval et sa curieuse défense
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L’étrange défense torsadée du narval est uniquement présente chez le mâle. Cette lance naturelle qui peut atteindre trois mètres est en fait une dent protubérante extrêmement sensible qui contient plus de 10 millions de terminaisons nerveuses. Elle servirait entre autres à attirer des partenaires pour la reproduction.
Le narval utilise aussi ce grand pic pour chasser, mais pas comme on pourrait l’imaginer. Plutôt que d’empaler ses proies, le cétacé s’en sert comme d’un bâton pour les assommer avant de les dévorer.
Fait inusité, cette dent bien spéciale du narval a peut-être contribué à alimenter le mythe de la licorne. En effet, les Vikings en vendaient autrefois aux gens d’Europe en leur faisant croire qu’il s’agissait de la corne de cette créature légendaire.
L’étonnant bec du macareux moine
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Le bec coloré du macareux moine est parfaitement adapté au style de vie de cet étrange oiseau marin, souvent surnommé « perroquet des mers ». Grâce à sa forme hydrodynamique, il permet au macareux de plonger sous l’eau à toute vitesse pour chasser. Ses couleurs, quant à elles, servent à attirer les partenaires pour la reproduction. Pendant la saison des amours, la pigmentation du bec et des pattes de cet oiseau devient d’ailleurs beaucoup plus vive.
C’est toutefois une découverte réalisée accidentellement en 2018 par un chercheur britannique qui a permis de connaître le fait le plus étonnant sur ce bec multicolore : il est fluorescent! Comme le macareux est capable de voir les rayons ultraviolets, les scientifiques pensent que cette particularité du bec pourrait permettre aux individus de cette espèce de mieux se voir lors des parades nuptiales qui ont lieu durant la saison des amours.
Pour en apprendre plus sur ces étonnantes espèces, ne manquez pas le documentaire Terres de glace, le 24 février à 21h sur ICI Explora!
