Le vélo pour sauver la planète

Le vélo pour sauver la planète

Oubliez la voiture électrique. Remplacer les voitures par des vélos serait la solution la plus économique pour sauver la planète.

Le journaliste britannique Peter Walker — qui couvre la politique en plus de tenir le blogue «vélo» du journal The Guardian — n’y va pas avec le dos de la cuillère avec le titre de son nouveau livre : How Cycling Can Save The World : «de l’éradication des problèmes de santé liés à l’inactivité jusqu’à l’atténuation des changements climatiques, d’un coup de fouet aux économies locales jusqu’à la construction de communautés», énumère-t-il au magazine Fast Company. Le vélo n’a qu’un problème d’image à résoudre... et quelques problèmes d’infrastructures urbaines.

Il faut dire que Walker s’adresse à un lectorat qui part de plus loin que le lecteur québécois ou même parisien moyen : «le vélo n’est pas aussi peu sécuritaire qu’il en a l’air». Aux États-Unis, 800 personnes meurent chaque année d’un accident de vélo... contre 200 000 qui meurent prématurément d’une maladie liée au manque d’activité physique. Une étude publiée au Danemark en 2000 — les études les plus approfondies sur le cyclisme proviennent du Danemark ou des Pays-Bas, écrit-il — portant sur 30 000 cyclistes suivis pendant 15 ans, a conclu que le risque de décès était de 40% inférieur au reste de la population.

Aux États-Unis, selon l’étude d’un groupe de pression pour l’amélioration des transports urbains publiée en 2015, si 14% des déplacements dans les grandes villes du monde étaient effectués à vélo, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient de 11%.