Il ne fait pas bon être un télescope spatial moins médiatique ces temps-ci. Les coupes budgétaires à la NASA obligent à sacrifier un télescope pour garder les autres, et ce ne sera ni le vieillissant Hubble ni le chasseur de planètes Kepler, mais le peu connu Spitzer.
Télescope qui regarde dans l’infrarouge, Spitzer sert, depuis 2003, à chercher des étoiles qui brillent à peine et des disques de poussières annonciateurs de futures planètes.
Son sort n’est pas seulement scellé par les coupes, mais par le fait que d’ici à 2018, la moitié du budget d’astrophysique de la NASA (1,3 milliard cette année) ira au télescope James-Webb, le successeur d’Hubble.
En comparaison, Spitzer coûtera 16,5 millions cette année. Parmi les autres télescopes spatiaux dont on parle rarement : Chandra (observatoire des rayons X), Fermi et Swift (rayons gamma), et le petit NuSTAR (Nuclear Spectroscopic Telescope Array). Ainsi que, du côté européen, XMM-Newton (rayons X) et, du côté japonais, Suzaku.