Tourisme spatial : à vos risques

Tourisme spatial : à vos risques

Le tourisme spatial est peut-être sur le point de démarrer aux États-Unis... mais ce sera aux risques et périls des touristes pour au moins 10 ans encore.

Si des compagnies comme Virgin Galactic ou Orbital Sciences atteignent leurs objectifs, elles devront être réglementées comme l’ont été jadis les premières compagnies aériennes.

Mais ce ne sera pas pour tout de suite : le 21 mai, la Chambre des représentants, à Washington, a voté pour une simple prolongation de 10 ans de la « période d’essai » autorisée en 2004, année où un avion spatial privé, le SpaceShipOne, avait volé pour la première fois.

Depuis, aucun touriste n’est encore allé là-haut grâce à une compagnie privée, et les politiciens ont jugé qu’il était trop tôt pour réglementer.

Ce qui veut dire que si les compagnies réussissent entretemps à passer le cap et à offrir des vols à des clients payants, ceux-ci devront croiser les doigts, parce qu’en cas d’accident, ils n’auront aucun recours légal.