Le toucher aussi important que pour les singes

Le toucher aussi important que pour les singes

Photo prise par Evan Amos/Wikimedia Commons

Et si le toucher était le plus sous-estimé de nos sens? Si le fait de toucher les autres — amis, collègues, compagnons de jeux, etc. — n’était rien de moins qu’une « nécessité biologique »?

Longtemps, la recherche s’est arrêtée aux cellules nerveuses, particulièrement celles qui sont au bout de nos doigts : on a du coup traité le toucher comme un sens « complémentaire » aux autres, celui qui ne servirait qu’à confirmer ce que nos yeux ont déjà décodé. Mais comme toute notre peau est aussi un organe du toucher, il y a peut-être quelque chose de plus profond qui nous a échappé, résume un dossier du New Scientist.

On sait par exemple que dans l’utérus, le bébé apprend très tôt par le toucher. Et on a récemment découvert qu’une étreinte amicale active, dans notre cerveau, les mêmes régions et la même production d’endorphines... que chez des singes rhésus qui s’épouillent!