Réchauffement, océans et rapetissement

Réchauffement, océans et rapetissement

Un avant-goût des temps à venir, si nous continuons d’acidifier les océans? On a découvert un escargot miniaturisé qui se complaît dans des eaux très acides, à proximité d’un volcan sous-marin.

La biologie appelle ça « l’effet Lilliput » en référence à l’île habitée par des nains dans le roman Les Voyages de Gulliver. Cela signifie que dans un environnement isolé, comme une île, ou à la suite d’une catastrophe, les espèces tendent à rapetisser — ou encore, l’évolution favorise les plus petits.

Est-ce là ce qui pourrait attendre notre planète, si nous continuons à émettre du CO2 dont les surplus contribueront à l’acidification des mers?

C’est ce que suggèrent le Britannique Richard Twitchett et ses collègues, dans leur analyse des communautés marines entourant les volcans sous-marins de la Méditerranée.

Ces volcans injectent de grandes quantités de CO2 dans leur voisinage, ce qui a pour effet de réduire de 30 % la biodiversité.... mais deux espèces d’escargots qui y survivent sont une fois et demi plus petits que leurs cousins.