Les plus petits oiseaux ne sont pas les créatures qu’on imaginerait les plus résistantes aux changements climatiques. Pourtant, des observations sur une espèce révèlent une capacité étonnante à s’adapter.
Selon l’ornithologue Ben Sheldon, de l’Université Oxford, qui publie avec deux collègues ces observations dans PLoS Biology, la mésange charbonnière (Parus major) a avancé de deux semaines sa période de ponte depuis 1960, à mesure que la température moyenne augmentait de quelques fractions de degré.
L’équipe a également créé des milliers de simulations informatiques sur la réponse qu’aurait le petit oiseau à des augmentations des émissions de carbone. Avec des résultats encourageants : une capacité à s’adapter à une augmentation supplémentaire des températures, au printemps, de 0,47 degré. L’été, il pourrait survivre à davantage, mais le printemps est un élément crucial, parce que c’est la capacité de ses oeufs à survivre à une température plus élevée qui compte.