Le pape, un environnementaliste radical?

Le pape, un environnementaliste radical?

En définissant la destruction de l’environnement, non pas comme un péché, mais comme « un des plus grands défis de notre temps », le pape s’est ajouté à la conversation sur la lutte aux changements climatiques.

C’est qu’en langage papal, évaluent en ce moment les théologiens, ce genre de prise de position équivaut à une directive inédite : chaque catholique aurait la responsabilité non seulement de protéger l’environnement, mais de s’élever contre l’inaction — autrement dit, celle des gouvernements.

Ces mêmes théologiens rappellent que sur ce sujet, l’Église en est encore à s’appuyer sur les passages de la Bible qui enjoignent à l’humanité de se multiplier et d’utiliser les ressources de la Terre comme bon lui semble. Si la rumeur d’une prochaine encyclique — une « lettre papale » — sur l’environnement devait se vérifier, les écologistes des pays les plus religieux auraient soudain, sur le front politique, un allié de taille.