Une méduse immortelle et six autres animaux incroyables

Une méduse immortelle et six autres animaux incroyables

ICI EXPLORA

Cette semaine, du lundi au jeudi à 19 h, et la semaine prochaine, du lundi au mercredi à 19 h, ICI Explora diffuse la série de documentaires incroyables animaux. Des insectes les plus étranges aux redoutables mâchoires du monde animal, cette série présente des aspects moins connus de ces bêtes qui partagent notre planète. Avant de vous lancer dans l’écoute de ces émissions, on vous invite donc à découvrir quelques-unes de ces créatures aux caractéristiques particulières!

La méduse immortelle

Des méduses turritopsis dohrnii étudiées par un scientifique / Photo : Ian Gavan/Getty Images​

La méduse turritopsis dohrnii est unique et fascinante.  Elle possède la capacité de renverser son cycle de croissance : elle peut ainsi indéfiniment passer du stade adulte au stade juvénile, et vice-versa, en remplaçant ses cellules. C’est un peu comme Benjamin Button, le célèbre personnage du nouvelliste F. Scott Fitzgerald incarné au grand écran par Brad Pitt.

Il ne s’agit cependant pas de science-fiction dans le cas de cette petite méduse. Biologiquement, elle est immortelle, puisqu’elle ne peut pas mourir de vieillesse. Elle demeure cependant bien évidemment vulnérable aux maladies et aux autres maux qui affectent les animaux marins. Encore aujourd’hui, c’est une créature qui fascine les scientifiques!

Le rat qui résiste au cancer

Le rat-taupe nu n'est pas un parangon de beauté / Photo: iStock/Belizar73

Le rat-taupe nu est une créature à l’apparence assez déconcertante. Nu comme un ver à l’exception de quelques poils, il est aussi quasiment aveugle en raison de son mode de vie souterrain. On le retrouve dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Est où il creuse des tunnels en compagnie d’une colonie qui peut comprendre jusqu’à 300 individus.

Plusieurs de ses particularités étonnent les scientifiques : il peut survivre près de 20 minutes sans oxygène, il ne ressent pas les douleurs cutanées, il vit jusqu’à 32 ans dans des colonies complexes et, surtout, il possède une très grande résistance au cancer. C’est ce dernier aspect, attribuable à une particularité génétique du rat-taupe, qui intéresse vivement les experts du monde de la médecine. Même s’il n’est sans doute pas la clef pour trouver un remède universel à ce fléau, le rat-taupe permet toutefois de mieux comprendre le cancer et les vecteurs de protection possibles.

Le Dracula de la nature

La chauve-souris vampire à besoin de sang pour s'alimenter / Photo: iStock/through-my-lens

À la tombée de la nuit, la chauve-souris vampire se pose doucement près d’une proie vulnérable, souvent endormie. Tel Dracula, le célèbre vampire de Bram Stoker, elle cherche un endroit chaud sur le corps de sa victime pour y planter ses crocs affilés comme des lames de rasoir. Grâce à un anticoagulant présent dans sa salive, la draculine, la petite chauve-souris peut ainsi s’abreuver autant qu’elle le désire sans que la coagulation vienne interrompre son festin.

En médecine, cet anticoagulant produit par la chauve-souris possède des propriétés très utiles pour favoriser la circulation du sang des patients. Lorsque la fourrure d’un animal est trop épaisse, la chauve-souris vampire utilise ses canines pour raser les poils de manière à libérer un espace pour son incision. Bien qu’elle ne s’attaque que rarement aux humains, certains cas de transmission de la rage par cet animal ont déjà été documentés en Amérique du Sud. 

L’araignée plongeuse

La chauve-souris vampire à besoin de sang pour s'alimenter / Photo: Wikimedia Commons/Norbert Schuller

Si les araignées vous terrorisent et que vous pensez qu’au moins l’eau vous offre un refuge impénétrable par ces petites bestioles, détrompez-vous! L’araignée argyronète n’a aucun problème à vivre sous l’eau pour y capturer ses proies. Celle-ci récupère de l’air à la surface et la contient sous l’eau grâce à une série de poils hydrophobes. Elle s’en sert donc comme d’une bonbonne d’oxygène, qu’elle recharge en sortant le bout de son abdomen de l’eau.  Sa tanière aquatique utilise le même principe, avec des fils de soie hydrophobes qui maintiennent l’air dans une espèce de cloche sous-marine où elle vient se réfugier après la chasse.

En plus de manger des insectes qui s’aventurent dans sa zone de chasse, l’argyronète n’hésite pas non plus à manger de petits poissons. Bien que sa morsure soit douloureuse pour l’humain, son venin n’est pas considéré comme dangereux.

La fourmi « balle de fusil »

La fourmi « balle de fusil » peut émettre une piqûre extrêmement douloureuse / Photo: iStock/camacho9999

La fourmi paraponera possède une piqûre si douloureuse qu’elle est souvent comparée à l’effet d’une balle de fusil, d’où son surnom! Vous ne voulez effectivement pas être au bout du dard d’un tel insecte, puisque, bien que sa piqûre ne soit pas mortelle, elle est réputée comme l’une des plus douloureuses du règne animal. Son effet est instantané et il perdure pendant plusieurs heures, l’agonie pouvant durer jusqu’à 24 heures dans certains cas.

En Guyane française et au Brésil, certains peuples autochtones utilisent ces fourmis pour démontrer leur courage lors de rites initiatiques qui marquent l’arrivée de la puberté. Les membres de ces communautés doivent se revêtir d’un plastron ou de gants où des fourmis paraponera sont coincées, ils tentent ensuite de demeurer stoïques malgré les piqûres.

Un crocodile à la morsure incomparable

Certains crocodiles marins font plus de six mètres de long / Photo: iStock/Veni

Le crocodile est l’un des animaux les plus dangereux sur la planète pour l’humain. Annuellement, environ 1000 personnes sont victimes des morsures redoutables de ces gros lézards. Une espèce se démarque particulièrement du lot par la puissance de sa mâchoire : le crocodile marin. Ce dernier exerce une force de 3 700 psi (livres par pouce carré) en fermant sa mâchoire!

En comparaison, l’humain possède une force de morsure d’environ 200 psi. Nous sommes donc bien loin de rivaliser avec ces grands prédateurs! La taille impressionnante (jusqu’à plus de six mètres) et la puissance du crocodile marin lui permettent de s’attaquer à de larges proies comme des buffles et des kangourous.

Un grand engloutisseur ailé

Le pélican n'hésite pas à engloutir rapidement ses proies / Photo: iStock/Richard Constantinoff

Le pélican se sert de sa gueule comme d’un filet de pêche naturel pour attraper des poissons sous l’eau. La poche extensible sous son bec se remplit d’eau lorsqu’il plonge et ramasse ses proies, il doit donc ensuite évacuer cette eau avant d’avaler son repas tout rond. Les plus grandes espèces de pélicans peuvent même engloutir des poissons qui pèsent jusqu’à 600 grammes.

Pour découvrir d’autres animaux aussi incroyables que ceux-ci, ne manqué pas la série documentaire diffusée sur les ondes d’ICI Explora!