Les hippocampes au secours des robots

Les hippocampes au secours des robots

Selon des chercheurs de l’Université de Clemson en Caroline du Sud, comprendre la structure unique de la queue des hippocampes pourrait apporter dextérité, souplesse et résistance aux robots de demain.

Dans l’article Why the seahorse tail is square publié dans Science, les scientifiques ont reproduit par impression 3D l’appendice du cheval de mer afin de déterminer ses avantages mécaniques. Contrairement à beaucoup d’autres animaux, la queue de l’hippocampe n’est pas cylindrique. Autour de chacune de ses vertèbres, elle est cuirassée de quatre plaques en forme de L. En s’articulant, celles-ci permettent à la queue de l’hippocampe de se plier, de tourner et de s’enrouler tout en étant capable de résister à l’écrasement.

Des propriétés intéressantes pour développer des robots solides et souples capables d’évoluer dans des espaces restreints et destinés notamment à des applications biomédicales ou militaires.