Nos premiers pas dans le Grand Manille

Nos premiers pas dans le Grand Manille

(Photo prise par Michel Bernèche)

Je vous entraîne dans mon périple d’un mois aux Philippines où je suis partie faire un webdocumentaire avec mon copain sur les différentes initiatives visant à permettre aux plus pauvres de se nourrir convenablement.

Au lieu d’arriver lundi soir à Manille, notre avion est atteri aux petites heures du matin mardi après environ 28h de transport dont 20h dans un avion. Nous avons été chanceux, car Joy Aquino, lafemme qui nous hébergeait, a tout de même voulu nous recevoir malgré l'heure tardive.

Avant de sauter dans un taxi, nous avons acheté une carte pour notre cellulaire, un incontournable car les Philippins communiquent toujours par SMS vu que c'est moins cher. Nous avons aussi changé un peu d’argent en pesos philippins et puis, nous sommes plongés tête première dans ce nouveau monde.

Même si nous avons essayé de suivre les conseils de nos contacts pour ne pas nous faire avoir en taxi, le conducteur a réussi à trop nous charger! Tant pis, après tout ce trajet fatiguant, on avait hâte d'arriver à bon port.

Une fois chez notre hôte, même si j’avais beaucoup dormi en avion afin de déjouer le décalage horaire, je me suis forcée à me coucher, car il me fallait prendre le rythme philippin.

LE QUARTIER DES AFFAIRES

Joy habitait la ville de Makati faisant partie duGrand Manille, la région métropolitaine de la capitale, Manille. Makati est considéré comme le quartier des affaires avec ses grands édifices.

Ce sont les klaxons et le passage bruyant des véhicules qui nous ont réveillés du haut du 25e étage de la tour à condos. Nous habitions au coin de deux avenues très passantes : Ayala et Buendia. À travers la vitre, à l’heure de pointe, j’ai pu voir une file de voitures, de camions, de tricycles, de Jeepneys et de motos qui s’étirait au loin.

Les Jeepneys sont à l'origine des Jeeps abandonnés par l'armée américaine, puis modifiés par les Philippins. Les tricycles sont des motos avec un compartiment sur le côté pour transporter les passagers.

C’est tout un spectacle de voir du haut des airs des gens se faufiler entre les véhicules qui circulent eux aussi d’une façon très chaotique. Les klaxons sont donc une façon pour eux de s’avertir de la présence de l’autre.

FAIRE DE LA VIDÉO

Joy était une cinéaste. Elle dirigeait des tournages de documentaires et de publicités. Nous avons donc pu lui demander quelques conseils pour notre projet documentaire. Elle nous a aussi donné une copie de son dernier documentaire Liter of Light sur les travailleurs dans les dépotoirs de Manille.

À nous maintenant de créer notre vidéo! Nous partons vers la ville de Quezon pour faire des entrevues avec des membres d'organisations non gouvernementales travaillant pour le bien-être des fermiers.