Les chimpanzés devraient-ils avoir les mêmes droits que les humains? Depuis un mois, un tribunal en Argentine a dit oui, tandis que deux tribunaux de l’État de New York ont dit non.
« Avoir des droits » signifierait qu’un chimpanzé ne pourrait être gardé en captivité — et encore moins être soumis à des expériences contre son gré.
Au début de décembre, une cour d’appel de l’État de New York a tout d’abord décrété qu’un chimpanzé n’avait pas de tels droits, puis le 2 janvier, un tribunal de Rochester a refusé d’entendre la cause : l’activiste Steven Wise avait déposé une demande semblable à celles qui réclament la libération d’un détenu.
Parallèlement, le 21 décembre en Argentine, un juge avait accepté, lui, d’attribuer à un orang-outan d’un zoo local le statut de « personne non humaine » et avait ordonné sa libération. L’animal ira finir ses jours dans un sanctuaire prévu à cet effet.
Ceux qui s’opposent à l’idée d’attribuer des droits allèguent que chez les humains, avec des droits viennent des responsabilités, comme celle de ne pas blesser autrui ou de ne pas lui voler ses bananes...