Animaux surprenants : le dik-dik, une antilope format miniature

Un dik-dik dans la savane africaine.

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Tout au long de l’été, le blogue d’ICI Explora vous invite à découvrir des espèces que vous ne connaissez peut-être pas, à l’apparence ou aux propriétés atypiques. Cette semaine, on vous présente le dik-dik, une petite antilope naine bien mignonne!

Nom scientifique : Madoqua

Habitat : Afrique de l’Est

Le dik-dik fait partie des espèces d’antilopes les plus petites du monde, puisque leur taille dépasse rarement 45 cm. En plus de ce petit format, l’animal est reconnaissable par sa tête surmontée d’une touffe de poil pointue ainsi que par son museau allongé et rabattu qui rappelle celui d’un tapir. 

Le surnom dik-dik lui a d’ailleurs été donné en raison du son particulier qu’il émet en expulsant de l’air de ce museau, un sifflement en deux temps qui sert à signifier la présence d’un danger.

Le sifflement du dik-dik.

Juste en bas de ses grands yeux, le dik-dik possède deux trous qui peuvent lui donner une apparence étrange : ils contiennent des glandes permettant à l’animal d’émettre des sécrétions pour marquer son territoire. 

Les mâles de l’espèce sont aussi munis de petites cornes pointues, mais celles-ci sont plus adorables que menaçantes. En présence d’une menace, l’animal va donc fuir et se cacher.

Malgré sa petite taille, le dik-dik peut atteindre une vitesse de plus de 40 km/h pour échapper aux grands carnivores de la savane africaine, notamment les lions, les léopards, les hyènes et les rapaces. Sa bonne vision lui donne aussi un avantage indispensable pour repérer rapidement les prédateurs.

Un dik-dik d'Afrique de l'Est.

On trouve principalement des populations de dik-diks au Kenya, en Tanzanie et en Somalie. L’espèce survit sur ce territoire souvent hostile en se nourrissant de petites plantes et en restant sans cesse à l’affût des prédateurs. 

Contrairement à bien des mammifères herbivores de la région, les dik-diks ne vivent pas en troupeaux; ils se contentent généralement de partager un territoire ainsi que la majorité de leur temps avec leur partenaire de reproduction dans un mode de vie qui pourrait être qualifié de monogame.

La population mondiale de dik-diks est estimée à un peu moins d’un million d’individus. L’espèce est donc en bonne santé, malgré le territoire peu hospitalier dans lequel elle vit.


En attendant de découvrir une prochaine espèce méconnue, on vous invite à jeter un coup d’œil à la programmation animalière variée d’ICI Explora!