Animaux surprenants : le macroscélide de Peters

Un macroscélide de Peters

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Tout au long de l’été, le blogue d’ICI Explora vous invite à découvrir des espèces que vous ne connaissez peut-être pas, à l’apparence ou aux propriétés atypiques. Cette semaine, on vous présente le macroscélide de Peters, un petit mammifère méconnu à l’allure aussi étrange que mignonne!

Nom scientifique : Rhynchocyon petersi

Habitat : Afrique de l’Est

La très grande majorité de la population mondiale de macroscélides de Peters se trouve dans les forêts de la Tanzanie et du Kenya. Il s’agit d’un petit mammifère solitaire qui est surtout actif durant la journée. 

L’animal est reconnaissable par son museau en forme de petite trompe, par son pelage noir et roux ainsi que par son dos bossu aux poils parfois hirsutes.

Un macroscélide de Peters.

Il est possible d’observer le macroscélide de Peters lorsqu’il parcourt la forêt à la recherche d’insectes à dévorer. 

Son museau affiné lui permet de repérer de petites proies sous les feuilles mortes ou sous terre, des insectes qu’il gobe ensuite à l’aide de sa longue langue, un peu comme un fourmilier. Le mammifère n’hésite pas à creuser pour aller chercher des centipèdes, des termites et d’autres proies qui se cachent plus profondément dans le sol.

Lorsqu’il n’est pas à la recherche de nourriture, le macroscélide de Peters passe la majeure partie de son temps dans son terrier, un abri qui prend souvent la forme d’un petit trou caché sous les feuilles mortes, au pied d’un arbre.

Très timide, l’animal n’hésite pas à fuir à toute vitesse s’il perçoit la moindre menace. Son agilité, sa rapidité et ses sens aiguisés sont ses principaux moyens de défense contre les nombreux prédateurs de son environnement.

Les macroscélides de Peters sont très territoriaux et n’aiment pas partager leur espace avec d’autres individus. Ils tolèrent seulement un partenaire lors de la période de reproduction.

Les femelles donnent naissance à un ou deux bébés à la fois; ceux-ci doivent ensuite apprendre à devenir autonomes en trois semaines à peine.

Peu d’études scientifiques ont été menées sur ce mammifère jusqu’à maintenant; il s’agit donc d’une espèce qui est encore mystérieuse. Heureusement, en Tanzanie, la population de macroscélides de Peters se porte relativement bien. Ainsi, il est encore assez facile d’y observer l’animal. 

Son habitat naturel est menacé par la déforestation et les changements climatiques, mais malgré un certain déclin, l'espèce n’est pas considérée comme vulnérable pour le moment.


En attendant de découvrir une prochaine espèce méconnue, on vous invite à jeter un œil à la programmation animalière variée d’ICI Explora!