Le monde animal peut être tout aussi fascinant que terrifiant, un mélange parfait qui a permis d’inspirer de nombreux films d’horreur. Pour souligner l’Halloween, nous vous proposons de découvrir quelques-unes des créatures sauvages qui sont devenues des colporteurs d’épouvante par la voie du cinéma.
Le grand requin blanc
Photo : iStock
Selon un sondage réalisé par la firme française Ipsos aux États-Unis, une personne sur deux est terrifiée par les requins. On peut comprendre pourquoi : avec leurs yeux froids, leur grande taille et leurs dents acérées, ces poissons peuvent paraître bien effrayants.
Steven Spielberg a profité pleinement de cette peur viscérale quand il a réalisé Les dents de la mer, en 1975, un film qui a su rendre l’océan terrifiant pour toute une génération. D’autres films se sont inspirés de ce titre depuis en mettant de l’avant des requins, mais aucun n’est parvenu à autant satisfaire les critiques et le public.
En ce qui concerne Jaws, le grand requin blanc mis en vedette dans le film, il n’est pas que de la pure fiction! Des requins qui font presque sa taille ont déjà été observés dans l’océan. Malgré les frayeurs qu’ils peuvent susciter, les requins ne représentent toutefois pas une grande menace pour l’être humain; ils ont bien plus de chance d’être victimes de notre espèce que l’inverse.
Les araignées
Photo : iStock
La peur des araignées est une autre des phobies les plus répandues qui est souvent exploitée par le monde du cinéma d’horreur.
Le simple fait de voir ces arachnides de toutes sortes s’agiter à l’écran, et ce, de leur rôle principal dans Arachnophobie à leur brève, mais terrifiante présence dans Brume, est suffisant pour créer des cauchemars chez bien des gens.
Ces petites bestioles à huit pattes font leur apparition dans de nombreux films d’épouvante sous une forme ou une autre, puisqu’elles permettent aux scénaristes de facilement créer des scènes à glacer le sang à partir de nos peurs instinctives.
Il existe plus de 50 000 espèces d’araignées sur terre et, bien qu’elles aient parfois mauvaise réputation aux yeux du public, elles sont généralement inoffensives et très utiles pour réduire la population de certains insectes nuisibles.
Les chauves-souris
Photo : iStock
Les chauves-souris sont associées aux créatures de la nuit depuis la création du plus légendaire des vampires, Dracula, par Bram Stoker en 1897. Cette réputation ne vient pas de nulle part : trois espèces d’une sous-famille de chauves-souris sont désignées comme des vampires, puisqu’elles se nourrissent presque exclusivement de sang.
La nuit, ces chauves-souris partent à la recherche de leurs proies préférées; il peut s’agir d’oiseaux, de différentes espèces de mammifères et même d’êtres humains. Ces minuscules vampires utilisent leur capacité à repérer des sources de chaleur pour trouver la victime parfaite.
Une fois posées sur le corps de celle-ci, elles font une petite entaille à l’aide de leurs canines aussi aiguisées qu’une lame de rasoir et s’abreuvent pendant plusieurs minutes à l’insu de l’animal, qui est bien souvent endormi. Leur salive contient un anticoagulant qui permet au sang de couler à flots tout au long de ce sinistre repas.
Les corbeaux
Photo : iStock
En raison de leur plumage noir et leur nature de charognards, les corbeaux ont été associés à des présages sinistres et à la mort dans de nombreuses cultures bien avant l’avènement du cinéma. Leur lugubre réputation a toutefois certainement été alimentée par le cultissime Les oiseaux, du réalisateur Alfred Hitchcock, sorti en 1963.
En dehors de leur apparence, les corbeaux ont aussi suscité la curiosité et la crainte chez l’être humain par des comportements étranges souvent liés à leur intelligence hors du commun. Ils n’oublient par exemple jamais un visage, ce qui peut les amener à tourmenter des personnes qui auraient eu une mauvaise attitude envers eux!
Les loups
Photo : iStock
Du loup-garou dans Le monstre de Londres à la meute dans The Grey, les loups sont bien présents dans le cinéma insolite d’hier à aujourd’hui. Bien qu’ils soient tout près des chiens que l’on aime tant, ces grands canidés sont un puissant symbole de la nature sauvage et des prédateurs qui y résident.
Le mythe du loup-garou serait au moins aussi vieux que la Grèce antique, une période où les loups étaient présents en bien plus grand nombre sur le continent européen. Des meutes de loups plus téméraires pouvaient alors terrifier des communautés entières.
Ce côté terrifiant du loup s’est perpétué à travers le temps et les cultures par des fables et des contes encore très connus aujourd’hui, comme Le petit chaperon rouge, Le Garçon qui criait au loup et Les trois petits cochons.
Aujourd’hui, la population mondiale de loups est grandement réduite, plusieurs espèces sont menacées et ces grands prédateurs préfèrent généralement éviter les êtres humains. Des spécialistes de la faune travaillent toutefois à les réintroduire dans certaines régions afin de protéger la biodiversité de ces endroits et de lutter contre la surpopulation de certains mammifères qui n’ont plus de prédateurs.
