S'adapter pour survivre : 5 prouesses du règne animal

Un ours polaire sur un iceberg.
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Au sein du règne animal, la survie est très souvent une question d’adaptation. Que ce soit pour échapper aux prédateurs, se nourrir ou se protéger des températures extrêmes, certaines espèces ont évolué de manière unique en réponse à leur environnement. Nous vous invitons à découvrir quelques-unes de ces bêtes aux caractéristiques étonnantes.


Le rat kangourou, un rongeur qui ne boit jamais 

Le rat kangourou, dipodomys.

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Ce petit rongeur du désert s’est adapté aux longues périodes de sécheresse de son environnement. Il n’a pas besoin de boire pour survivre; l’extraction de l’humidité dans les graines qu’il consomme lui suffit.

Son métabolisme efficace lui permet de conserver cette minuscule quantité d’eau le plus longtemps possible. Il émet ainsi très peu de sueur et son urine est concentrée afin de limiter les pertes liquides. On le trouve dans les régions les plus arides de l’Amérique du Nord.

 

Le pizzly, l’hybride qui succèdera à l’ours polaire?

Pizzly, ou Grolar.

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Les ours polaires sont aux premières loges des changements climatiques. En Arctique, la fonte des glaces vient directement menacer leur survie, puisque ces grands prédateurs dépendent de la banquise pour chasser, se reposer et se déplacer.

Dans un effort désespéré pour s’alimenter, certains ours polaires se sont donc rapprochés de la terre ferme et du territoire occupé par les grizzlys. Comme ces deux espèces sont assez similaires sur le plan génétique, elles ont commencé à se reproduire.

Les hybrides issus de l’union des ours polaires et des grizzlys se nomment pizzly ou grolar. Avec des caractéristiques de leurs deux parents, ils sont aptes à s’alimenter sur la terre ferme, tout en étant mieux adaptés au Grand Nord que les grizzlys.

Des scientifiques sont d’avis que ces hybrides représentent peut-être le meilleur espoir, ou du moins un avenir inévitable, pour la survie des ours des régions polaires.

 

Des poissons qui résistent au gel

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Les ours polaires ne sont pas les seuls à s’être adaptés aux régions les plus froides de notre planète. Pour survivre aux eaux glaciales sans se retrouver complètement figées, les légines antarctiques produisent une protéine antigel qui les empêche de subir les effets du froid extrême. 

Cette protéine stoppe la croissance de cristaux de glace dans le système sanguin, ce qui leur permet de vivre en bonne santé dans les eaux froides de l’Antarctique. Ce poisson est aussi connu pour son cœur qui ne bat que toutes les six secondes.

 

Une grenouille à la léthargie légendaire

Grenouille fouisseuse

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La grenouille fouisseuse Ranoidea alboguttata échappe à un manque de ressources ou aux périodes de sécheresse et de grande chaleur en attendant tout simplement que le temps passe. Pour cela, elle s’enfonce sous terre et entre dans un état de torpeur afin de conserver son énergie.

Elle peut rester enfouie ainsi plusieurs années sans eau ni nourriture, dans un sommeil profond. Le métabolisme de cette grenouille fouisseuse se transforme complètement; celle-ci dépense alors seulement le minimum d’énergie nécessaire pour que ses organes vitaux continuent de fonctionner.

 

L’araignée au scaphandre naturel

Araignée argyronète

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Bien que l’argyronète passe la majeure partie de sa vie sous l’eau, son système respiratoire n’est pas adapté pour une existence sous-marine. Véritable aquanaute, cette araignée possède l’unique capacité de s’entourer d’une bulle d’air afin de chasser et peut même tisser des toiles sous l’eau. 

L’argyronète puise l’air à la surface et le retient contre son corps grâce à ses poils hydrophobes. Sous la toile qu’elle tisse sous l’eau, elle place aussi une bulle d’air où elle peut se reposer, muer, ou encore dévorer ses proies.


Pour découvrir plus d’adaptations étonnantes du règne animal, regardez la série La loi de la survie, tous les mardis à 20 h sur ICI Explora.