2014, l'année hot

2014, l'année hot

L’année 2015 n’avait que 48 heures lorsqu’un des quatre organismes majeurs du domaine climatique a présenté ses données finales pour 2014 : celle-ci a été la plus chaude en 130 ans.

L’Agence météorologique japonaise est, avec la NASA, l’Agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA) et le CRU (Unité de recherche sur le climat) de Grande-Bretagne, l’un de ces quatre organismes vers lesquels les experts se tournent pour avoir des données solides.

De l’un à l’autre, les moyennes peuvent varier d’une fraction de degré Celsius, ce qui n’empêche pas que cet automne, tous quatre convergeaient : à l’échelle de la planète, l’année 2014 était en voie de devenir l’une des plus chaudes depuis que de telles données sont systématiquement recueillies, voire la plus chaude.

En fait, tout au long de l’année, l’Europe, l’Arctique, l’Afrique, l’Australie et une bonne partie des Amériques, ont connu des températures moyennes supérieures à la normale. Deux exceptions, selon l’agence japonaise : l’Asie centrale et l’est de l’Amérique du Nord.

Les météorologues notent de plus que ces records ont été battus alors que 2014 n’était même pas une année El Nino, un phénomène intermittent qui a pour conséquence de pousser la moyenne générale des températures vers le haut.